Calme plat pour l’emploi dans les startups de la French Tech en octobre.
6 novembre 2023
Après un été relativement calme, les nuages s’amoncellent au-dessus de l’économie française en ce mois d’octobre… En effet, les perturbations ne semblent pas uniquement s’inscrire dans une perspective météorologique. Ralentissement de la croissance et recul des effectifs de salariés du privé selon les dernières estimations de l’Insee, hausse des radiations et procédures collectives à l’aune des dernières données des tribunaux de commerce, baisse des offres d’emplois dans la tech en France entre juillet et septembre au regard du baromètre Adecco-Analytics… Il y a aussi de l’électricité dans l’air de l’atmosphère économique et du climat des affaires français. Mais quand est-il pour l’environnement de l’emploi dans les startups de la French Tech ?
L’anticyclone plane encore au-dessus du marché de l’emploi dans les startups françaises.
L’anticyclone, qui protège depuis un moment le marché de l’emploi dans la French Tech face aux turbulences internationales et nationales, semble toujours détourner les perturbations du secteur. Force est toutefois de constater que certaines perturbations se renforcent légèrement au mois d’octobre. En effet, la création d’emplois régresse par rapport au mois précédent, mais génère tout de même + 4 000 postes. De son côté, la suppression des emplois progresse, avec 4 365 postes supprimés. Le solde du mois d’octobre fait donc apparaitre un temps relativement stable, avec 35 emplois créés au total.
Analyses numéraire, régionale, sectorisée… Un temps, pour le moment, calme et stable.
Sur la base de notre échantillon, nous dénombrons près de 2 000 startups qui ont créé de l’emploi en octobre, environ 2 300 qui en ont supprimé, et 6 300 jeunes pousses qui ont maintenu leurs effectifs. Ces moyennes du mois d’octobre sont relativement proches des tendances mensuelles constatées depuis le début d’année sur notre baromètre. En effet, depuis janvier, les startups sont en moyenne un peu plus de 2 200 à créer de l’emploi chaque mois, près de 1 900 à en supprimer, et 6 600 à stabiliser leurs équipes.
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