13 500 emplois créés dans la French Tech au premier semestre
22 juillet 2024
A l'image de levées de fonds qui ont atteint un niveau similaire à celui du premier semestre 2023, l'emploi dans la French Tech s'est distingué par sa résilience sur les six premiers mois de l'année 2024. Celle-ci est mise en lumière dans le dernier baromètre de Numeum.
Malgré les vents contraires émanant des mondes économique et politique, l’emploi s’est bien maintenu dans la French Tech au cours des six premiers mois de l’année. En effet, ce sont 13 500 emplois qui ont été créés depuis janvier 2024, en hausse de 4 % par rapport au premier semestre 2023, d’après le baromètre Numeum sur l’emploi dans les startups de la French Tech réalisé avec Motherbase. Dans ce cadre, c’est un échantillon de plus de 13 500 jeunes pousses qui a été analysé. Parmi elles, seulement 15 % ont supprimé des postes depuis le début de l’année.
De manière assez nette, c’est le secteur de la greentech qui tire son épingle du jeu. Ainsi, les entreprises dans ce domaine ont généré près de 2 800 emplois à l’issue du premier semestre, soit 21 % du total. Les greentechs sont talonnées par les startups industrielles, qui ont créé près de 2 700 emplois depuis janvier. Il ne s’agit pas vraiment d’une surprise puisque la transition écologique et la réindustrialisation sont des thématiques phares du plan France 2030. «Cela illustre parfaitement la capacité de la French Tech à proposer des solutions concrètes et durables», se réjouit Guillaume Buffet, administrateur et président de la Commission startup de Numeum, premier syndicat des entreprises du numérique en France.
Les startups franciliennes pèsent 54 % du total des emplois créés
Sur le plan géographique, l’Île-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes sont les principaux bassins d’emplois dans la French Tech. Avec près de 8 800 créations d’emplois depuis le début de l’année, les deux régions représentent plus de 65 % du total national. Sans surprise, on peut constater une domination écrasante des startups franciliennes qui ont généré près de 7 300 emplois sur mal période, soit 54 % du total dans l’écosystème en 2024. Néanmoins, cette part tend à se réduire progressivement au fil des années (58 % en 2023 et 66 % en 2022).
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